Titulaire d’un doctorat en biologie, Marie-Charlotte Morin aurait pu s’enfermer dans un laboratoire pour y poursuivre de studieuses recherches. Elle a préféré bifurquer vers la carrière de communicante scientifique multiformat. Ce n’est pas pour ses talents d’actrice ou d’illustratrice graphiste que Le Journal de l’Animation a sollicité un entretien auprès d’elle. Mais pour la soixantaine d’ateliers d’esprit critique qu’elle a menés auprès d’élèves de collège et de lycée. Que leur explique-t-elle ?
L’éducation populaire se donne comme ambition d’armer les citoyens pour les rendre acteurs (plutôt que soumis), réactifs (plutôt que passifs), conscients (plutôt que manipulés). C’est légitimement qu’elle a sa place dans la lutte contre les rumeurs et les fausses informations.
Il est des adeptes des rumeurs que rien ne peut convaincre de l’absurdité de ce qu’ils colportent. Il en est d’autres qui relaient la suivante, après avoir admis l’aberration de la précédente. Comment bien réussir à repérer ces infox et les combattre ?
Dans un premier temps, il semble incontournable de savoir de quoi l’on parle. Où la rumeur commence-t-elle et où se termine-t-elle ? Tentons de la définir précisément et de déterminer ses principales composantes, afin de mieux réussir à la circonscrire.
L’Éducation nationale est la première institution de l’enfance portant la responsabilité d’une éducation à la dispute respectueuse et constructive. Mais l’Éducation populaire a aussi un rôle à jouer pour entraîner les jeunes publics aux bons réflexes.
À défaut de changer ce qui n’est après tout que le reflet d’une société fondée sur la division en classes sociales, une multitude de dispositifs a émergé dans et hors l’Éducation nationale, pour tenter de contrer les effets des inégalités sociales.