Le métier d’animateur·ice en accueil de loisirs appartient au secteur du care (1) ; il est invisibilisé, mal payé, peu formé, majoritairement féminin et relevant de la sphère privée. Il est en crise, les jeunes s’en détournent, les travailleur·euses n’y restent que peu de temps… et ni les réformes successives ni les grandes réunions ministérielles n’y changent rien.
À l’été 2020, tout le monde rêvait d’un « monde d’après » humain, lent, à l’écoute des fragiles, respectueux de la planète… À l’été 2022, c’est la gueule de bois : guerre en Ukraine, inflation, crise de l’hôpital, des métiers du social et de l’animation…