Tendresse, plaisir… de quoi parle-t-on ?
La sexualité infantile n’a que peu à voir avec la sexualité adulte. Les signes d’affection faites aux enfants – comme des caresses ou une main sur l’épaule – ne peuvent être assimilées aux agressions sexuelles dont certains sont, hélas, victimes. La confusion est une source de traumatisme pour le petit d’Homme immature.
C’est Sigmund Freud qui vulgarisa conceptuellement un constat fait avant lui : dès sa naissance, l’être humain est animé d’une libido, énergie pulsionnelle qui le pousse à rechercher du plaisir. Le bébé en trouve d’abord à travers la succion (phase orale), puis en faisant jouer ses sphincters (phase anale), suivi de l’autostimulation de ses parties génitales (phase phallique). De cette théorie, qui fit sensation sinon scandale au tout début du XXe siècle, nous ne développerons pas l’architecture théorique que le père de la psychanalyse et ses successeurs ont déduit. Critiquable et critiquée, elle appartient aux praticiens de cette discipline.
Retenons ses prémisses : cette satisfaction physique que le bébé et l’enfant ressentent à être caressés et câlinés, massés et chatouillés, embrassés et enlacés. Ce contact peau à peau, ce toucher tactile, cette proximité corporelle leur sont même essentiels pour bien se développer, leur permettant de se connecter au monde les entourant : ils les rassurent et les sécurisent ; favorisant leur bien-être en réduisant les angoisses et stimulant la relaxation ; …
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- Titre :
- Tendresse, plaisir… de quoi parle-t-on ?
- Auteur :
- Jacques Trémintin
- Publication :
- 24 décembre 2024
- Source :
- https://www.jdanimation.fr/node/2624
- Droits :
- © Martin Média / Le Journal de l'Animation
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