Jean-Michel Bocquet est pédagogue, chargé de cours en sciences de l’éducation à l’université Sorbonne Paris Nord et à l’Institut catholique de Paris, conseiller technique à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Chroniqueur pour Le Journal de l’Animation, il interroge les questions éducatives et pédagogiques liées au secteur de l’animation.
Jean-Pierre Rosenczveig a consacré toute sa carrière à la protection de l’enfance. Tour à tour juge des enfants, conseiller technique ministériel, directeur d’établissement public, président de plusieurs conseils d’administration, enseignant, expert auprès de l’Unicef, (co)auteur de plus de 25 livres, son éclairage s’imposait dans ce dossier pour expliquer les réponses pas toujours compréhensibles qu’apporte la justice aux violences sexuelles faites aux enfants.
Éducateur spécialisé en protection de l’enfance durant 28 ans, puis maître de conférences pendant 14 ans à l’IUT2 de l’université Grenoble Alpes, Bernard Vallerie continue à assurer des formations sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités. Il nous éclaire sur les conditions pour que la participation ne se réduise pas à une intention, mais se concrétise sur le terrain.
Fallait-il dans ce dossier donner la parole aux protagonistes d’une polémique aux échos belliqueux ? Nous avons plutôt cherché une personne ressource privilégiant la nuance. Marie Chetrit s’est imposée comme l’interlocutrice idoine : convaincue par l’éducation positive, elle n’hésite toutefois pas à en critiquer les dérives. Scientifique de métier, elle est mère de quatre enfants.
Bénéficiaire d’une bourse, car issu d’une famille pauvre, Jean-Paul Delahaye a toujours refusé de cautionner le système scolaire inégalitaire en servant d’« exception consolante ». Conseiller spécial de Vincent Peillon, alors ministre de l’Éducation nationale, il a été nommé Directeur général de l’enseignement scolaire de 2012 à 2014, jouant un rôle majeur dans la loi de refondation de l’école.
Les nombreuses études menées sur la question scolaire, depuis les années 1970, ont toutes abouti aux mêmes conclusions : le poids considérable de l’origine sociale dans le parcours scolaire des enfants. Sébastien Goudeau, maître de conférences à l’Université de Poitiers/CNRS, nous explique combien les inégalités sociales à l’école sont le reflet de celles qui règnent dans le reste de la société et de quelle manière il serait possible de changer la donne.