L’accueil des mineurs en situation de handicap dans les activités de loisirs est un droit, et refuser cet accès peut être considéré comme une discrimination. Pour autant, dans la réalité, de nombreux obstacles sont à surmonter pour que l’inclusion soit une réussite.
Connaître le jeune et les spécificités de son handicap est essentiel pour adapter au mieux l’environnement et sa pratique. Voici des conseils plutôt globaux pour accompagner au quotidien les jeunes en situation de handicap.
L’accueil d’un mineur en situation de handicap repose sur une collaboration étroite avec ses parents, qui restent, comme pour les autres enfants, les premiers interlocuteurs de l’équipe d’animation. Il est donc essentiel de les rencontrer en amont, idéalement avec le jeune.
Bétharram, Riaumont, Châteauroux… les violences sur les enfants dans des établissements scolaires font la une de l’actualité. Mais qu’en est-il dans les ACM ? Que fait-on de la parole des enfants en ACM ? Deux rapports répondent à cette question et ce n’est pas glorieux.
L’union Peuple & Culture fête ses 80 ans. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais elle est l’un des partenaires de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj) depuis sa création, et elle a développé et diffusé de nombreux outils d’éducation populaire et d’autoformation.
Pour contrer les risques de dérives sectaires au sein de sa structure, dans le cadre d’une formation ou dans son entourage, quelques réflexes sont à adopter, permettant d’aiguiser son esprit critique.
Jean-Michel Bocquet est pédagogue, chargé de cours en sciences de l’éducation à l’université Sorbonne Paris Nord et à l’Institut catholique de Paris, conseiller technique à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Chroniqueur pour Le Journal de l’Animation, il interroge les questions éducatives et pédagogiques liées au secteur de l’animation.
Jean-Pierre Rosenczveig a consacré toute sa carrière à la protection de l’enfance. Tour à tour juge des enfants, conseiller technique ministériel, directeur d’établissement public, président de plusieurs conseils d’administration, enseignant, expert auprès de l’Unicef, (co)auteur de plus de 25 livres, son éclairage s’imposait dans ce dossier pour expliquer les réponses pas toujours compréhensibles qu’apporte la justice aux violences sexuelles faites aux enfants.
Parmi les situations auxquelles une équipe d’animation peut être confrontée, quelques-unes sont identifiables. Avec autant de pistes de réponses, à ne pas prendre comme des recettes miracles, mais à ajuster en équipe à chaque circonstance singulière.
160 000 enfants violés ou agressés sexuellement chaque année, c’est 1 victime toutes les 3 minutes ! Toute structure d’accueil de mineurs, qu’elle soit scolaire ou extrascolaire, est confrontée à leur présence. Comment identifier une agression ?
La sexualité infantile n’a que peu à voir avec la sexualité adulte. Les signes d’affection faites aux enfants – comme des caresses ou une main sur l’épaule – ne peuvent être assimilées aux agressions sexuelles dont certains sont, hélas, victimes. La confusion est une source de traumatisme pour le petit d’Homme immature.
J’ai invité Martine Janner-Raimondi, professeure émérite en Sciences de l’éducation, à participer à une journée d’étude sur la formation en travail social. Et là, j’ai pris une claque intellectuelle…