Le métier d’animateur·ice en accueil de loisirs appartient au secteur du care (1) ; il est invisibilisé, mal payé, peu formé, majoritairement féminin et relevant de la sphère privée. Il est en crise, les jeunes s’en détournent, les travailleur·euses n’y restent que peu de temps… et ni les réformes successives ni les grandes réunions ministérielles n’y changent rien.
« Nous allons faire de la pédagogie pour que chacun comprenne ! » Voilà une affirmation maintes fois répétée par les décideurs devant le refus ou l’incompréhension des personnes. Or le terme pédagogie est ici utilisé comme synonyme de communication ou manipulation, ce qu’il n’est surtout pas.