Acteur reconnu dans le domaine de l’animation culturelle, de la transition écologique et du développement rural, particulièrement dans la région Hauts-de-France, Régis Tirlemont est co-directeur de l’association A Petits PAS et président de La Fabrique coopérative.
Pour la sixième année consécutive, l’été dernier, le centre social La Bourgogne de Tourcoing a impulsé et accompagné une Coopérative jeunesse de services. Un dispositif bien rodé qui s’inscrit dans le projet global de cette structure au sein d’un quartier populaire.
Dans le Pas-de-Calais, l’association A Petits PAS accompagne des jeunes dans leur projet de Coopérative jeunesse de services (CJS). Un enjeu pour ces jeunes de milieu rural qui, à travers leurs prestations, mettent progressivement en place leur entreprise, créent du lien entre les habitants et développent des compétences.
Mener un projet de solidarité internationale, cela peut aussi passer par l’accueil d’un ou d’une volontaire en réciprocité, un programme novateur en France expérimenté depuis 10 ans par l’association Cool’eurs du monde (33).
Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui offre la possibilité aux jeunes de s’engager sur une activité de solidarité en France et en Europe.
Avant de se lancer dans l’aventure de la solidarité internationale avec les jeunes, il est important d’avoir en tête ces quelques points d’attention.
Est-il nécessaire de partir au bout du monde pour vivre un projet de solidarité internationale ? Et si le début de l’aventure solidaire commençait ici ?
Dans le cadre d’un projet de solidarité internationale, s’il faut bien se prémunir de l’idée d’être les « sauveurs » du monde, il s’agit aussi de comprendre les inégalités, ne serait-ce qu’en France (c’est un début). Des jeux permettent d’aborder ces thématiques.
Quel apport une action de solidarité internationale peut-elle avoir sur les jeunes ? Pourquoi leur permettre de vivre cette démarche ? Dans quel projet de la structure s’inscrit-elle ? Il est primordial de pointer un certain nombre d’objectifs avant d’engager la démarche avec les jeunes.
Mener un projet de solidarité internationale avec des enfants et/ou des jeunes ne s’improvise pas. Il est primordial de se former. Des formations sont accessibles et il est possible de « s’auto-former ». Le jeu Cultionary est un bon support pédagogique.
À Moulay Idriss, une ville au Nord du Maroc, de jeunes volontaires français et marocains se sont retrouvés pour un chantier international, déclinant les mots « solidarité internationale » avec les mots « rencontre », « découverte », « échange » et la prise de conscience des enjeux en matière de développement durable. Voyons, à travers cet exemple, à quoi peut ressembler un projet de solidarité internationale.
La paix est au coeur de notre quotidien, que ce soit à titre individuel ou collectif. Avant d’explorer les pistes d’animation pour éduquer à la paix, il est opportun de convoquer les grands penseurs qui peuvent apporter des pistes de réflexion et permettre de relever le défi du vivre ensemble.