Quel apport une action de solidarité internationale peut-elle avoir sur les jeunes ? Pourquoi leur permettre de vivre cette démarche ? Dans quel projet de la structure s’inscrit-elle ? Il est primordial de pointer un certain nombre d’objectifs avant d’engager la démarche avec les jeunes.
Mener un projet de solidarité internationale avec des enfants et/ou des jeunes ne s’improvise pas. Il est primordial de se former. Des formations sont accessibles et il est possible de « s’auto-former ». Le jeu Cultionary est un bon support pédagogique.
À Moulay Idriss, une ville au Nord du Maroc, de jeunes volontaires français et marocains se sont retrouvés pour un chantier international, déclinant les mots « solidarité internationale » avec les mots « rencontre », « découverte », « échange » et la prise de conscience des enjeux en matière de développement durable. Voyons, à travers cet exemple, à quoi peut ressembler un projet de solidarité internationale.
Édith Maruéjouls, géographe du genre : "Filles/garçons : partager les jeux et la cour de récréation"
Cela fait douze ans qu’Édith Maruéjouls sillonne la France, à la tête de son bureau d’études spécialisé dans l’aménagement égalitaire des espaces et la lutte contre les stéréotypes de genre. Elle accompagne des projets de restructuration mais aussi de construction d’établissements scolaires et publics, quand la collectivité sollicite son expertise. Elle nous explique le sens et les modalités de son travail, qui peut aussi alimenter la réflexion et les pratiques des animateurs.