Pour contrer les risques de dérives sectaires au sein de sa structure, dans le cadre d’une formation ou dans son entourage, quelques réflexes sont à adopter, permettant d’aiguiser son esprit critique.
Jean-Michel Bocquet est pédagogue, chargé de cours en sciences de l’éducation à l’université Sorbonne Paris Nord et à l’Institut catholique de Paris, conseiller technique à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Chroniqueur pour Le Journal de l’Animation, il interroge les questions éducatives et pédagogiques liées au secteur de l’animation.
L’école – publique, privée ou alternative –, les centres de loisirs, les colos, mais aussi la formation professionnelle, sous couvert d’une quête d’épanouissement personnel et de bien-être, sont la proie de nouveaux gourous, alertant les autorités et acteurs éducatifs.
Les nouveaux gourous recrutent sur la Toile et les réseaux sociaux, surfant sur les manques de notre société (mal-être, développement personnel, santé alternative, notamment depuis la crise sanitaire. Entre la quête de sens et l’emprise mentale, il n’y a parfois qu’un clic.
Quelques structures commerciales ou associatives développent des colos « bien-être » et/ou « relaxation ». Or l’apparition du développement personnel dans les colos pose des questions tant sur leur sécurité que sur le sens même des vacances collectives.