Le métier d’animateur·ice en accueil de loisirs appartient au secteur du care (1) ; il est invisibilisé, mal payé, peu formé, majoritairement féminin et relevant de la sphère privée. Il est en crise, les jeunes s’en détournent, les travailleur·euses n’y restent que peu de temps… et ni les réformes successives ni les grandes réunions ministérielles n’y changent rien.
La publication en novembre 2022 de la deuxième édition de l’enquête sur les difficultés de recrutement menée par l’organisation d’employeurs de l’Éducation populaire Hexopée et par le Fonjep, ainsi que le début des travaux du comité de filière Animation, sont l’occasion de revenir sur la crise qui secoue le secteur, à travers une interview croisée de plusieurs de ses acteurs.