Non-départ en vacances : il n’existe pas de fatalité
Peut-on vraiment considérer ces millions de jeunes qui ne partent jamais comme une fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien faire ? Des associations, des fédérations, des collectivités se battent pourtant contre cette injustice et, vous aussi, pouvez modestement le faire, à votre échelle.
« Pourquoi déplacer des enfants ? » Tel était le titre de l’article de Jean-Michel Bocquet paru en décembre dernier sur le site de l’association EvaSoleil. Il y rappelait que « déplacer pour éduquer est encore l’idée majeure permettant de faire et de justifier de l’existence des colos ». Il y précisait pour autant aussitôt que « déplacer n’est pas neutre » et que les finalités de ce déplacement doivent être claires pour que ce temps de vacances ne soit pas subi ou vécu comme une punition.
Cette question du déplacement, et par extension des finalités éducatives, ne doit pas être occultée dès lors que l’on cherche à lever les freins des départs en séjours de vacances.
L’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat), qui répète l’importance de ces départs, au même titre que la Jeunesse au plein air, ne s’y trompe pas : les séjours collectifs de vacances sont des étapes primordiales dans la construction de chaque enfant et aussi un élément de la culture familiale.
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- Titre :
- Non-départ en vacances : il n’existe pas de fatalité
- Auteur :
- Florent Contassot
- Publication :
- 22 décembre 2024
- Source :
- https://www.jdanimation.fr/node/254
- Droits :
- © Martin Média / Le Journal de l'Animation
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