Si certains enfants sont aidés par leurs parents dans l’accompagnement de leur scolarité, d’autres ne peuvent en bénéficier, ce qui aggrave les effets des inégalités sociales. Le monde de l’animation tente d’y répondre à son échelle, en mobilisant de nombreux professionnels et bénévoles.
À défaut de changer ce qui n’est après tout que le reflet d’une société fondée sur la division en classes sociales, une multitude de dispositifs a émergé dans et hors l’Éducation nationale, pour tenter de contrer les effets des inégalités sociales.
Le système scolaire français s’est construit sur trois idéaux : la méritocratie, l’égalité et l’universalisme. Autant de fictions laissant croire à une école de la connaissance derrière lesquelles se cache l’école de la performance au service de l’élite.
Édith Maruéjouls, géographe du genre : "Filles/garçons : partager les jeux et la cour de récréation"
Cela fait douze ans qu’Édith Maruéjouls sillonne la France, à la tête de son bureau d’études spécialisé dans l’aménagement égalitaire des espaces et la lutte contre les stéréotypes de genre. Elle accompagne des projets de restructuration mais aussi de construction d’établissements scolaires et publics, quand la collectivité sollicite son expertise. Elle nous explique le sens et les modalités de son travail, qui peut aussi alimenter la réflexion et les pratiques des animateurs.
Développer le mentorat, voici ce que propose l’un des derniers programmes de la fédération Léo Lagrange. Cette initiative fidèle aux valeurs du mouvement mérite de prendre de l’ampleur.