Éducateur spécialisé en protection de l’enfance durant 28 ans, puis maître de conférences pendant 14 ans à l’IUT2 de l’université Grenoble Alpes, Bernard Vallerie continue à assurer des formations sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités. Il nous éclaire sur les conditions pour que la participation ne se réduise pas à une intention, mais se concrétise sur le terrain.
Comment mesurer l’ampleur de la participation ? Imaginons une échelle graduée, avec six degrés successifs.
Afin de sortir de cette opposition stérile, il est possible de s’appuyer sur le « croisement des savoirs » théorisé par l’association ATD-Quart Monde. Cette démarche a trouvé depuis des décennies des applications qu’il convient d’encourager et de développer.
Il est toujours important de préciser le sens des termes que l’on emploie, afin d’éviter ces mots-valises où tout un chacun place ce qu’il a envie d’y mettre, entraînant confusion et quiproquos. Commençons donc par définir cette notion de participation.
L’ouvrage Sois jeune et tais-toi de la journaliste Salomé Saqué ambitionne de porter la voix des jeunes jusqu’aux oreilles de leurs aînés. Retour sur une enquête objective et précieuse.
La jeunesse a fait l’objet de nombreuses études et enquêtes ces dernières années… et elles dressent un portrait des jeunes différent des jugements hâtifs, bien plus complexe et nuancé qu’on voudrait croire.
L’omniprésence du numérique dans le quotidien des jeunes est, pour beaucoup, révélatrice de la fracture qui les oppose aux générations précédentes. Le raisonnement est séduisant mais, en vérité, en grande partie faussé.
La jeunesse est une réalité qui ne revêt pas la même signification pour tous. Ainsi, commençons par définir ce concept avant d’esquisser des caractéristiques communes à tous les jeunes du monde.
L’accueil de la petite enfance en ACM a ses spécificités. Nous détaillerons dans cet article les obligations réglementaires qui incombent aux organisateurs qui ouvrent leurs accueils aux enfants de moins de 6 ans, et nous y ajouterons des recommandations pour les organisateurs, directeurs et animateurs issues du livre Créer et gérer un accueil collectif de mineurs.
Des espaces de vie réfléchis et bien organisés contribuent au bien-être de l’enfant, au même titre qu’une programmation mêlant jeux libres, temps collectifs et activités dirigées. Cet environnement construit en équipe est aussi une opportunité de lutter contre les stéréotypes de genre.
L’association Wakanga, fondée en 2008, fait partir chaque année plus de 1 700 enfants et adolescents qui ont pendant ses séjours le pouvoir de décider des activités qu’ils souhaitent pratiquer. Depuis maintenant trois ans, son offre s’adresse aussi aux 4-6 ans qui ont un séjour rien que pour eux.
Les âges mentionnés dans cet article sont des repères, car de nombreux facteurs influent sur le développement de l’enfant (conditions de vie, bienveillance des acteurs éducatifs, accès aux loisirs et à la culture…). Il ne faut donc pas les prendre au pied de la lettre : chaque enfant est singulier ; il grandit et se développe aussi à son rythme.