Participation : de quoi parle-t-on ?
Il est toujours important de préciser le sens des termes que l’on emploie, afin d’éviter ces mots-valises où tout un chacun place ce qu’il a envie d’y mettre, entraînant confusion et quiproquos. Commençons donc par définir cette notion de participation.
D’emblée, il est essentiel de distinguer deux conceptions de participation. La première se limite à une vague consultation instrumentalisée pour servir de vernis démocratique à une prise de décision en réalité très centralisée. La seconde définition s’appuie sur une conviction : la capacité de tout citoyen à s’exprimer et à défendre ses propres besoins ; à jouer par lui-même un rôle actif dans le déroulement de son existence ; à être acteur de sa vie en participant aux décisions le concernant… pour autant qu’on lui en donne les moyens !
L’enjeu consiste donc bien à ne pas l’enfermer dans un statut infantilisant où il devrait en permanence s’en référer à des tiers considérés comme plus aptes que lui, à faire de bons choix.
Cette approche de la participation privilégie donc l’autonomisation, la responsabilisation et la promotion d’une dynamique émancipatrice dans la décision individuelle ou de groupe.
Les déclinaisons
Plusieurs expressions sont rattachées à cette dernière conception de la participation. Il en va ainsi, tout d’abord, de l’opposition entre le « top-d…
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- Titre :
- Participation : de quoi parle-t-on ?
- Auteur :
- Jacques Trémintin
- Publication :
- 22 novembre 2024
- Source :
- https://www.jdanimation.fr/node/2447
- Droits :
- © Martin Média / Le Journal de l'Animation
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