Avant de se lancer dans l’aventure de la solidarité internationale avec les jeunes, il est important d’avoir en tête ces quelques points d’attention.
Est-il nécessaire de partir au bout du monde pour vivre un projet de solidarité internationale ? Et si le début de l’aventure solidaire commençait ici ?
Dans le cadre d’un projet de solidarité internationale, s’il faut bien se prémunir de l’idée d’être les « sauveurs » du monde, il s’agit aussi de comprendre les inégalités, ne serait-ce qu’en France (c’est un début). Des jeux permettent d’aborder ces thématiques.
Quel apport une action de solidarité internationale peut-elle avoir sur les jeunes ? Pourquoi leur permettre de vivre cette démarche ? Dans quel projet de la structure s’inscrit-elle ? Il est primordial de pointer un certain nombre d’objectifs avant d’engager la démarche avec les jeunes.
Mener un projet de solidarité internationale avec des enfants et/ou des jeunes ne s’improvise pas. Il est primordial de se former. Des formations sont accessibles et il est possible de « s’auto-former ». Le jeu Cultionary est un bon support pédagogique.
À Moulay Idriss, une ville au Nord du Maroc, de jeunes volontaires français et marocains se sont retrouvés pour un chantier international, déclinant les mots « solidarité internationale » avec les mots « rencontre », « découverte », « échange » et la prise de conscience des enjeux en matière de développement durable. Voyons, à travers cet exemple, à quoi peut ressembler un projet de solidarité internationale.
La paix est au coeur de notre quotidien, que ce soit à titre individuel ou collectif. Avant d’explorer les pistes d’animation pour éduquer à la paix, il est opportun de convoquer les grands penseurs qui peuvent apporter des pistes de réflexion et permettre de relever le défi du vivre ensemble.
Les images de guerre ou l’évocation de la guerre sont perturbantes, notamment pour les plus jeunes, et source d’angoisse et de peur. Tout naturellement, ils se tournent vers leurs animateurs pour répondre à leurs interrogations et apaiser leurs craintes. Des animateurs qui peuvent être parfois démunis.
Cette animation – à réserver aux adolescents, jeunes adultes ou équipe d’animation – s’inspire d’un outil élaboré par Ritimo : le Jakadi. Il est destiné à favoriser les échanges en explorant les différentes compréhensions que l’on peut avoir d’un même mot.
Bien souvent, enfants, jeunes et adultes se trouvent impuissants face à la guerre dans le monde. Se mobiliser dans une action symbolique permet d’exprimer sa solidarité, sa créativité, de s’ouvrir au monde et de s’inscrire dans une chaîne humaine.
Les compétences socio-émotionnelles forment un ensemble de valeurs et d’attitudes qui peuvent provoquer des transformations aux niveaux personnel, interpersonnel, intergroupe, national et international. Les structures d’accueil et d’animation sont des lieux privilégiés pour les expérimenter.
L’animateur guide, témoigne, offre des pistes et des repères aux enfants et aux jeunes, pour connaître leurs émotions, expérimenter la coopération, se doter de règles de vie commune… afin d’armer chacun pour relever les défis du vivre ensemble et de la citoyenneté.