Les biais cognitifs sont des déviations systématiques de la pensée logique et rationnelle. Ils induisent des erreurs dans nos pensées et faussent notre jugement. Malgré nous.
Les dirigeants de Dystopia obligent les habitants à croire en leur idéologie et en un certain nombre d’infox et d’intox qui, comme vous le constaterez, sont aussi présentes dans notre réalité. Aux jeunes de les contester, en faisant preuve d’esprit critique.
Les habitants de Dystopia obéissent à des lois arbitraires qui restreignent considérablement leurs libertés d’agir et de penser. Les jeunes doivent s’y soumettre avant, nous l’espérons, de les abolir. Voici le détail des lois qui conditionneront leur journée.
Les mécanismes de ce grand jeu, quoique connus des animateurs, sont peu utilisés en ACM : les jeunes y incarneront les citoyens d’une société totalitaire imaginaire et, par leurs prises de décision, influeront directement sur l’histoire de cette réalité qui pourrait être…
Quoi de mieux pour comprendre les atteintes aux libertés d’agir et de penser que de les faire vivre aux jeunes dans un cadre ludique ? C’est l’objectif de ce grand jeu original, qui les amènera à coopérer et à s’élever contre l’autoritarisme.
Nous terminons cette sélection par le biais d’attention, à savoir le fait que l’état d’esprit d’un individu influence la façon dont il reçoit l’information.
Ce biais de raisonnement est la tendance à fonder son jugement à partir d’un nombre restreint d’éléments que nous considérons comme représentatifs plutôt que sur des données statistiques.
Ce biais de raisonnement, relativement fréquent, nous amène à percevoir à tort des coïncidences ou des « signes » dans des données dues au hasard.
Ce biais de raisonnement, parfois appelé heuristique de disponibilité, nous fait croire une chose ou un événement plus probable ou fréquent simplement parce qu’on y pense facilement.
Ce biais de jugement est une combinaison de deux biais. Il nous amène à voir plus souvent un élément que nous venons juste de remarquer.
Ce biais de jugement est fondé sur notre difficulté à ne pas oublier une première impression, l’information que nous recevons en premier… encore plus si elle est argumentée.
Ce biais de jugement, également nommé effet de surconfiance, est un phénomène intéressant qui, une fois compris, nous amène à prendre du recul face à notre niveau de connaissances.