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Si l’on souhaite organiser un atelier scientifique ou technique nécessitant l’emploi d’outils ou de produits pouvant se révéler dangereux en cas de mauvaise utilisation, quelles précautions doit-on prendre ? Quels sont vraiment les risques ? A-t-on le droit d’utiliser du matériel dangereux avec des enfants ? Que disent la réglementation et la jurisprudence ? Que faire en cas d’accident ?

Voici deux nouveaux projets de sciences participatives, adaptés à des enfants un peu plus âgés.

En juin prochain, seront diplômés les premiers Bac pro Animation enfance et personnes âgées (AEPA). Cette formation née en 2019 et dispensée sur trois ans est encore mal connue. Direction le terrain, au Lycée des métiers Saint-Vincent de Paul à Bordeaux, pour voir ce qu’il en est.

Ces expériences scientifiques doivent permettre de compléter les observations de terrain et aussi d’apprendre des choses sur la police scientifique et technique. Voici quelques exemples d’expériences qui peuvent être réalisées dans le cadre d’un grand jeu ou séparément.

Une fois le scénario lancé, il s’agit de constituer plusieurs équipes d’enquêteurs qui auront un temps déterminé pour découvrir la scène du crime et y effectuer différentes tâches (photos, plans, etc.). Voici plusieurs propositions possibles.

Les plus grandes affaires criminelles n’ont pas fini de fasciner. Les raisons qui poussent des individus à commettre des crimes atroces sont multiples et les conséquences toujours effrayantes. Mais avec un scénario adapté, l’enquête policière peut aussi être un excellent support d’animation.

Pour qu’un jeu d’enquête soit réussi, il faut que l’immersion des joueurs soit parfaite, notamment en matière de scénario et dans la scène de crime. Le principe est toujours le même : un meurtre ou un vol vient d’être commis, la police arrive sur les lieux et engage des équipes de détectives pour enquêter. Ils doivent se mettre immédiatement au travail pour découvrir le lieu, l’arme du crime, le mobile, l’objet qui a éventuellement disparu puis découvrir l’assassin ou le voleur.

La perspective permet de simuler la profondeur, l’éloignement et le volume dans un dessin en deux dimensions. Voici quelques exemples.

Faire un dessin en perspective est une excellente manière pour constater que nos connaissances nous empêchent de voir la réalité.

Dans une image double, deux images coexistent en même temps, et on peut voir l’une ou l’autre. Dans l’histoire de l’art, les images doubles ont fasciné beaucoup de peintres ; Arcimboldo et Dali par exemple ont beaucoup utilisé cette technique. Ce procédé est très puissant au niveau symbolique et exprime cette idée : il n’existe pas une vérité une et unique.

« Je ne crois que ce que je vois. » Cette affirmation émane de personnes qui se croient et se veulent scientifiques, des personnes qui refusent de prêter crédit aux superstitions, affabulations et même religions de toutes sortes. Pourtant, notre cerveau nous joue des tours, et la science nous apporte tous les jours des preuves que nos sens ne sont pas fiables.