Peut-on dire, au vu des choix gouvernementaux, que la jeunesse est bel et bien une priorité et que les pouvoirs publics se donnent les moyens de la protéger, de contribuer à la construction de son identité et de proposer des loisirs accessibles à tous ?
Le manque d’animateurs est flagrant : il met en péril l’égalité d’accès aux loisirs et remet en question le système établi. Le métier doit être valorisé, tout le monde est d’accord… mais les leviers évoqués ne sont pas les mêmes, qu’on soit employeur ou salarié.
Si certains enfants sont aidés par leurs parents dans l’accompagnement de leur scolarité, d’autres ne peuvent en bénéficier, ce qui aggrave les effets des inégalités sociales. Le monde de l’animation tente d’y répondre à son échelle, en mobilisant de nombreux professionnels et bénévoles.