Les collègues et amis de Vitacolo ont décidé de cesser l’activité de l’association. Cette liquidation vient rappeler que l’animation volontaire et l’éducation populaire sont en crise, et que mener des actions sociales et éducatives ne peut pas se faire sans un soutien fort de l’État, des collectivités territoriales, voire de la philanthropie.
Il n’est pas courant de célébrer un projet de construction d’une nouvelle maison de jeunes. En ces temps de restrictions budgétaires, on ne peut qu’applaudir la concrétisation de l’engagement d’une communauté d’agglomération de Loire-Atlantique.
Mener un projet de solidarité internationale, cela peut aussi passer par l’accueil d’un ou d’une volontaire en réciprocité, un programme novateur en France expérimenté depuis 10 ans par l’association Cool’eurs du monde (33).
Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui offre la possibilité aux jeunes de s’engager sur une activité de solidarité en France et en Europe.
Avant de se lancer dans l’aventure de la solidarité internationale avec les jeunes, il est important d’avoir en tête ces quelques points d’attention.
Est-il nécessaire de partir au bout du monde pour vivre un projet de solidarité internationale ? Et si le début de l’aventure solidaire commençait ici ?
Le coût moyen d’un séjour de vacances est estimé à 500-600 € la semaine, une somme qui augmente au rythme de l’inflation… Pour une famille très modeste, grâce aux aides existantes, il peut être réduit de plus de moitié, soit environ 25 € pour une journée de vacances.
Peut-on vraiment considérer ces millions de jeunes qui ne partent jamais comme une fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien faire ? Des associations, des fédérations, des collectivités se battent pourtant contre cette injustice et, vous aussi, pouvez modestement le faire, à votre échelle.