Éducation à la vie affective et sexuelle : la parole est aux professionnels et aux jeunes !

La Stratégie nationale de santé sexuelle (SNSS), mise en place pour 2017-2030, vise à développer « une action volontariste d’information, d’éducation à la santé et de communication, avec une place prioritaire pour la santé des jeunes et permet de renforcer la formation et la mobilisation des professionnels de santé, notamment de premier recours. » Toutefois, comme le souligne justement le Conseil économique, social et environnemental (CESE), elle est appliquée « de façon très insuffisante ».

Ainsi, la Délégation des droits des femmes et à l’égalité du CESE s’est emparée du sujet : elle a lancé fin octobre une enquête destinée à identifier les résistances, les bonnes pratiques et les pistes d’amélioration. Son objectif est de dresser un état des lieux de la politique de l’éducation à la sexualité en France.

Agir, c’est aussi témoigner !

Tous les enfants et adolescents sont ainsi invités à répondre cette consultation, comme les professionnelles et professionnels en milieu scolaire et hors milieu scolaire ainsi que les organisations de la société civile.

Tous les citoyens, jeunes comme adultes, peuvent donc y contribuer en répondant au questionnaire (5 minutes) directement sur le site du CESE jusqu’au 3 décembre prochain.

Les organisations (associations, syndicats…) et les représentants de groupes ou conseils d'enfants et de jeunes peuvent quant à eux déposer leur contribution sur le site du CESE jusqu'au 22 décembre. 

Les contributions feront l'objet d'une synthèse qui sera transmise à tous les répondants. Une journée délibérative, d’échanges et de réflexion, sera organisée le 13 mars 2024 au Palais d’Iéna (Paris, 16^e). Elle permettra d’approfondir et améliorer les pistes de préconisations élaborées par la Délégation des droits des femmes et à l’égalité. Le CESE adoptera ensuite un avis en juin 2024 qui sera remis au Parlement et au Gouvernement.