Amélie Oudéa-Castéra nommée ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des JOP

Elle prend ainsi la suite de celui qui est aujourd’hui Premier ministre et qui a affirmé vouloir "emmener à Matignon la cause de l’école". Amélie Oudéa-Castéra était, depuis mai 2022, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et devient la 2^e femme ministre de l’Éducation nationale, après Najat-Vallaud Belkacem (2014-2017).

Ancienne élève de l’École nationale d’administration, Amélie Oudéa-Castéra (45 ans) est titulaire d’une maîtrise de droit et diplômée de Sciences Po et de l’Essec.

Ancienne joueuse de tennis professionnelle, Amélie Oudéa-Castéra est entrée en 2004 à la Cour de comptes. En 2008, elle a rejoint le groupe Axa. Entre 2018 et 2021, elle a occupé la fonction de directrice exécutive e-commerce, data et transformation numérique du groupe Carrefour. 

En 2021, elle a pris la direction générale de la Fédération française de tennis, avant d’être nommée en juillet 2022 ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Elle a notamment soutenu la généralisation des 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école et les 2 heures de sport supplémentaires au collège.

Un mauvais signal pour la jeunesse ?

En pleine année des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, cette nomination ne manquera pas de susciter des inquiétudes quant à la disponibilité d’Amélie Oudéa-Castéra pour ses nouveaux domaines de responsabilité. On ignore d’ailleurs pour l’heure si des secrétaires d’État viendront la soutenir dans sa mission, leur nomination éventuelle étant différée de quelques jours.

Alors que des décisions gouvernementales importantes sont attendues depuis l’été 2023 dans l’animation, notamment sur l’évolution du contrat d’engagement éducatif, et que l’éphémère secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service national universel Prisca Thévenot (désormais nommée ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique et porte-parole du Gouvernement) a brillé par son absence durant ces derniers mois, ce remaniement ministériel est loin d’envoyer un signal positif quant à la priorité accordée au secteur de la jeunesse !

Les ministres du Gouvernement Attal

Voici la composition du gouvernement de Gabriel Attal, avec en italique les nouveaux membres ou ceux qui ont changé de portefeuille :

Les 11 ministres de plein exercice :

• Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
• Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer
• Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
• Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
• Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
• Rachida Dati, ministre de la Culture
• Sébastien Lecornu, ministre des Armées
• Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
• Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
• Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
• Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Les trois Ministres déléguées auprès du Premier ministre :

• Prisca Thévenot, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
• Marie Lebec, ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement
• Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes et de la Lutte contre les discriminations

(Avec AEF)