Au Sénégal, les Ceméa font vivre les valeurs de l’animation
Pour une fois, nous quittons la France et vous proposons de découvrir l’animation dans un autre pays du monde. Direction la cellule des Ceméa qui agit auprès des jeunes de la ville de Thiaroye, située dans la banlieue de Dakar au Sénégal.
« L’État tient à l’éducation des jeunes. Nous sommes une jeune nation et il y a beaucoup à bâtir. » Moussa Diouf, président de la cellule des Ceméa de Thiaroye, résume avec simplicité, en quelques mots, toute l’importance de l’éducation populaire dans son pays. Tous les jeunes Sénégalais n’ont pas pour autant la chance de participer aux activités organisées par les collectivités éducatives, qu’on nommerait en France des accueils de loisirs. La faute principalement, comme nous allons le voir, à l’absence de moyens financiers.
Mais, pour bien comprendre l’animation sénégalaise, à la fois proche et différente de la nôtre, il faut revenir à l’indépendance du pays. « Les Ceméa sont présents depuis une soixantaine d’années au Sénégal : ils se sont mis en place peu après l’indépendance du pays, au milieu des années 1960. Leur objectif était de former ceux qu’on appelait de manière assez générique “moniteurs de collectivités éducatives”. On les nomme maintenant “animateurs”. Le terme est plus parlant, car un animateur donne vie à l’encadrement des…
Ce contenu est réservé à nos abonnés
Déjà abonné(e)?
Pas encore abonné(e)?
Choisissez votre formule d'abonnement
et accédez à toutes vos ressources en ligne
Consultez votre revue ainsi que vos contenus et archives
en illimité 24h/24
- Titre :
- Au Sénégal, les Ceméa font vivre les valeurs de l’animation
- Auteur :
- Florent Contassot
- Publication :
- 23 novembre 2024
- Source :
- https://www.jdanimation.fr/node/2307
- Droits :
- © Martin Média / Le Journal de l'Animation
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.