Un portrait de la jeunesse de France

« Encore une soirée où la jeunesse France / Encore elle va bien s’amuser puisqu’ici rien n’a de sens / Alors on va danser faire semblant d’être heureux / Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n’ira mieux » Le titre, Jeune et con, est sorti en avril 2000. Damien Saez y évoque le besoin de rêver et de s’amuser des jeunes, la fracture qui les oppose aux adultes, leur envie de changer le monde… comme le désintérêt qu’ils porteraient sur ce qui les entoure. Le portrait n’est pas des plus flatteurs mais cette chanson a été écrite pour faire réagir et mobiliser, à l’instar de Fils de France, du même artiste.

Vingt-quatre ans plus tard, la jeunesse serait-elle encore la même ? Oui, comme on le lit et l’entend fréquemment. On ajoute même souvent d’autres adjectifs réprobateurs : « fainéante », « égoïste », « ignare », etc. Plutôt que s’attacher à des on-dit, faisons parler les chiffres et ne nous privons pas de casser les idées reçues.

Déjà, le