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Jeux olympiques, politique et engagement des athlètes

Dossier : Paris 2024 : l’olympisme est-il à toute épreuve ?

Les Jeux olympiques ont souvent été une tribune politique. Paris 2024 n’échappe pas à la règle et, c’est une première, le CIO s’est même positionné sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Par

Florent Contassot

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Publié le

3 juin 2024

Se faire entendre

« J’ai 18 ans, je suis taekwondoïste et je préférerais parler plutôt de mon sport. » Omar Ismaïl est encore aujourd’hui [avril] le seul athlète palestinien à avoir décroché son ticket qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Il est donc investi par tout un peuple qui, à l’heure actuelle, vit une tragédie sur la bande de Gaza. Il ne souhaite pas pour autant pas être instrumentalisé : il participe aux Jeux pour la première fois et espère avant tout, comme tous les autres athlètes, se dépasser et pourquoi pas décrocher une médaille ; il ne désire pas devenir un symbole. Omar Ismaïl est un exemple parmi d’autres car les populations opprimées et les conflits dans le monde sont nombreux (une dizaine de guerres sont actuellement répertoriées en Ukraine, à Gaza, au Yémen, au Soudan, au Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan...).