La paix est au coeur de notre quotidien, que ce soit à titre individuel ou collectif. Avant d’explorer les pistes d’animation pour éduquer à la paix, il est opportun de convoquer les grands penseurs qui peuvent apporter des pistes de réflexion et permettre de relever le défi du vivre ensemble.
Les images de guerre ou l’évocation de la guerre sont perturbantes, notamment pour les plus jeunes, et source d’angoisse et de peur. Tout naturellement, ils se tournent vers leurs animateurs pour répondre à leurs interrogations et apaiser leurs craintes. Des animateurs qui peuvent être parfois démunis.
Cette animation – à réserver aux adolescents, jeunes adultes ou équipe d’animation – s’inspire d’un outil élaboré par Ritimo : le Jakadi. Il est destiné à favoriser les échanges en explorant les différentes compréhensions que l’on peut avoir d’un même mot.
Bien souvent, enfants, jeunes et adultes se trouvent impuissants face à la guerre dans le monde. Se mobiliser dans une action symbolique permet d’exprimer sa solidarité, sa créativité, de s’ouvrir au monde et de s’inscrire dans une chaîne humaine.
Les compétences socio-émotionnelles forment un ensemble de valeurs et d’attitudes qui peuvent provoquer des transformations aux niveaux personnel, interpersonnel, intergroupe, national et international. Les structures d’accueil et d’animation sont des lieux privilégiés pour les expérimenter.
L’animateur guide, témoigne, offre des pistes et des repères aux enfants et aux jeunes, pour connaître leurs émotions, expérimenter la coopération, se doter de règles de vie commune… afin d’armer chacun pour relever les défis du vivre ensemble et de la citoyenneté.
La ville de Molsheim dans le Bas-Rhin fait partie des 245 villes françaises ayant reçu le titre « Ville amie des enfants » de l’Unicef. Une distinction qui engage la collectivité à placer les droits des enfants au cœur de sa politique, donne du sens à son action et à celle de ses agents.
Édith Maruéjouls, géographe du genre : "Filles/garçons : partager les jeux et la cour de récréation"
Cela fait douze ans qu’Édith Maruéjouls sillonne la France, à la tête de son bureau d’études spécialisé dans l’aménagement égalitaire des espaces et la lutte contre les stéréotypes de genre. Elle accompagne des projets de restructuration mais aussi de construction d’établissements scolaires et publics, quand la collectivité sollicite son expertise. Elle nous explique le sens et les modalités de son travail, qui peut aussi alimenter la réflexion et les pratiques des animateurs.
Un peu partout, des acteurs de terrain déploient des actions de prévention pour combattre les stéréotypes. Le travail mené par l’association Avenir des Cités, implantée à Harnes dans le Pas-de-Calais, en est une illustration exemplaire.