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Pour découvrir la ville, il suffit d’avoir l’œil, d’oublier ce que l’on sait des lieux que l’on connaît par cœur et d’accepter de les regarder d’un œil neuf, sans préjugé.

Si la question de l’autorisation se pose pour toute intervention sur le domaine public, elle est d’autant plus importante en ce qui concerne les murs. Les graffitis ont souvent mauvaise réputation et il faut garder en tête que cette forme d’expression graphique ne plaît pas à tout le monde, même si le street art tend désormais à se développer avec des formes artistiques variées.

La revégétalisation des villes, quelle que soit leur taille, semble aujourd’hui présenter de nombreux avantages, et offre des possibilités d’actions très variées, de la plus simple à la plus complexe. De quoi inciter les animateurs à s’inscrire dans cette démarche salutaire.

Au-delà de petites actions ponctuelles, des projets de plus grande envergure peuvent être envisagés. Ils seront l’occasion de développer la végétalisation à l’échelle de votre quartier ou de votre commune.

Avec un peu d’imagination, n’importe quel objet de récupération peut être susceptible d’accueillir des plantations, pour des résultats amusants ou originaux. En voici quelques exemples.

Il ne s’agit pas bien sûr de lancer une guérilla urbaine pour végétaliser votre quartier et encore moins de planter chez vos voisins contre leur gré. L’idée est ici de sensibiliser le public, tous âges confondus, aux gestes simples et à l’observation de leur environnement. C’est aussi un excellent prétexte pour sillonner les petits chemins de votre commune, découvrir les espaces délaissés, les zones naturelles, etc.

Pour mener à bien votre projet de végétalisation, il vous faudra d’abord répondre à plusieurs questions, puis envisager la manière de produire ou acquérir des végétaux à moindre coût.