L’accueil des mineurs en situation de handicap dans les activités de loisirs est un droit, et refuser cet accès peut être considéré comme une discrimination. Pour autant, dans la réalité, de nombreux obstacles sont à surmonter pour que l’inclusion soit une réussite.
L’accueil d’un mineur en situation de handicap repose sur une collaboration étroite avec ses parents, qui restent, comme pour les autres enfants, les premiers interlocuteurs de l’équipe d’animation. Il est donc essentiel de les rencontrer en amont, idéalement avec le jeune.
L’inclusion des personnes en situation de handicap est un combat marqué par des avancées législatives récentes et des défis persistants. Depuis deux décennies, l’État s’efforce de permettre à tous d’accéder aux services ordinaires, y compris au sport et aux loisirs, mais il reste encore beaucoup à accomplir.
L’été dernier, très sportivo-politique, relance chez moi un vieux combat : où apprend-on à décider collectivement, à éprouver la démocratie, celle qui prend en compte l’avis, la vie de chacun et chacune ?
La Direction de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative a mis récemment en ligne un guide à l’attention des organisateurs d’ACM et des équipes d’animation, intitulé « Recommandations pour l’accueil des mineurs en situation de handicap en accueils collectifs de mineurs (ACM) ». En voici la synthèse.