L’été dernier, très sportivo-politique, relance chez moi un vieux combat : où apprend-on à décider collectivement, à éprouver la démocratie, celle qui prend en compte l’avis, la vie de chacun et chacune ?
Les animateurs ayant choisi de travailler avec des tout-petits témoignent d’un engagement sans faille en direction de ce public sensible et délicat. Pourtant, le recrutement, la valorisation et la mixité des équipes ne sont pas faciles.
Le retour de l’uniforme à l’école est envisagé en 2026 par Emmanuel Macron. Le Premier ministre Gabriel Attal évoquait déjà en 2018 l’importance de cette tenue unique lorsqu’il a inventé le Service national universel (SNU). Avec un unique argument : celui de faire que tout le monde soit pareil.
Les accueils collectifs de mineurs sont des espaces, où la vie relationnelle, affective et sexuelle tient une place non négligeable. Ce sont aussi des espaces différents de l’école, moins formels, au sein desquels les équipes d’animation ont à répondre à des problématiques propres.
La question de la mixité de genre en colo, comme dans la société, fait débat et la réponse apportée est bien souvent une absence de mixité, plutôt qu’une réflexion sur le sujet.
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Les problématiques de genre sont très présentes dans notre société contemporaine. De manière naturelle et évidente, elles s’invitent sur le terrain professionnel, avec mille et une déclinaisons. Le métier d’animateur n’échappe pas à la complexité des questions posées, laissant apparaître au détour des pratiques des contradictions parfois saisissantes.
Un peu partout, des acteurs de terrain déploient des actions de prévention pour combattre les stéréotypes. Le travail mené par l’association Avenir des Cités, implantée à Harnes dans le Pas-de-Calais, en est une illustration exemplaire.