Éducateur spécialisé en protection de l’enfance durant 28 ans, puis maître de conférences pendant 14 ans à l’IUT2 de l’université Grenoble Alpes, Bernard Vallerie continue à assurer des formations sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités. Il nous éclaire sur les conditions pour que la participation ne se réduise pas à une intention, mais se concrétise sur le terrain.
Comment mesurer l’ampleur de la participation ? Imaginons une échelle graduée, avec six degrés successifs.
Afin de sortir de cette opposition stérile, il est possible de s’appuyer sur le « croisement des savoirs » théorisé par l’association ATD-Quart Monde. Cette démarche a trouvé depuis des décennies des applications qu’il convient d’encourager et de développer.
Il est toujours important de préciser le sens des termes que l’on emploie, afin d’éviter ces mots-valises où tout un chacun place ce qu’il a envie d’y mettre, entraînant confusion et quiproquos. Commençons donc par définir cette notion de participation.
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12 questions pour interroger votre posture professionnelle… de manière plus ou moins décalée.
Ces ouvrages sont à destination des acteurs éducatifs : ils ont été écrits pour donner des clés autour de la lecture. Ce sont des supports théoriques et pratiques pour vous aider à susciter le plaisir de lire.
Ces événements (salon, concours…) en lien avec le livre et la lecture sont accessibles à tous et gratuitement. Ils sont à investir et à proposer à son public jeune.
Il existe de nombreuses associations dont les objectifs visent à développer le goût de la lecture chez les jeunes. En voici quatre, incontournables, qui proposent des ressources à destination des acteurs éducatifs.
La création d’un coin aménagé pour lire dans un ACM participe grandement à la diffusion du livre. C’est aussi un excellent moyen de faire découvrir aux jeunes les livres qui constituent la bibliothèque.
On imaginera les livres passer de main en main, être vivants… Ils ne doivent surtout pas prendre la poussière dans une bibliothèque. Pour éviter cela, l’animateur écoutera son public et constituera son fonds en fonction de ses centres d’intérêt.
Pour susciter le plaisir de lire, il faut élaborer des activités ciblées et donc connaître les habitudes de lecture de son public. Comme il faut que l’objet livre soit présent dans le quotidien des jeunes et régulièrement manipulé.