Journal : Dossier
Longtemps la maltraitance sexuelle envers les enfants a été enfermée dans un déni collectif. Une première prise de conscience a déchiré le voile pudique, en 1989, avec une loi prévoyant une sanction pouvant monter à trois ans de prison et 45 000 € d’amende en cas de non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur. Nous sommes toutes et tous concernés, en tant que professionnels et citoyens. Si rappeler cette obligation est essentiel, s’y soumettre confronte à bien des angoisses, des incertitudes et des questionnements. Faut-il croire l’enfant ? Que faut-il lui dire ? Vers qui se tourner ? Autant de questions auxquelles ce dossier propose des pistes de réponses.