Soyons ambitieux pour le secteur de l'animation !

« Il faut avoir conscience que cette crise du recrutement peut être avantageuse pour les animateurs. Ils vont privilégier des postes avec des horaires adaptés et à proximité de chez eux. Puis, si ça ne va pas, ils iront voir ailleurs. » Ce témoignage d’un professionnel du secteur risque de faire grincer des dents. Il sous-entend que la situation peut être une aubaine. L’animation est un secteur qui manque de main-d’œuvre, la tension est telle qu’on peut donc y travailler sans diplôme ni vocation. Cette réalité ne peut être occultée, c’est même un élément de réflexion non négligeable : proposer des salaires décents et des emplois du temps rationalisés ne suffira pas à faire disparaître la crise, il faut également repenser le métier, le rendre attractif et susciter des vocations, sans oublier d’asseoir son modèle économique.

L’engagement en crise ?

Cette idée est corroborée par d’autres acteurs de terrain qui soulignent le manque d’investissement ou de connaissance du milieu de ceux qui s’essaient aujourd’hui à l’animation. « Cette année, une animatrice a démissionné au …