Le comité de filière Animation est de nouveau au travail mais peut-on espérer des mesures en adéquation avec les attentes du terrain et certaines d’entre elles, comme la réforme du CEE, ne pourraient-elles pas avoir des conséquences profondes sur l’offre de loisirs ?
La formation initiale et continue dans le secteur de l’animation a subi plusieurs changements ces dernières années et certains, comme la réforme des diplômes Jeunesse, Éducation populaire et Sports (JEPS), sont encore en cours. Quelles sont les prochaines échéances ?
La revalorisation et la réforme du contrat d’engagement éducatif cristallisent à elles seules les difficultés du monde de l’animation à se renouveler et celles de ses acteurs à s’écouter et à s’entendre.
Le secteur de l’animation est en proie ces dernières années à de véritables difficultés socio-économiques. Où en est-on début 2024 ? Les conséquences de la crise sanitaire sont-elles toujours aussi vivaces ? Les problèmes de recrutement aussi forts ? Et que dire de la santé financière des structures ?
La publication en novembre 2022 de la deuxième édition de l’enquête sur les difficultés de recrutement menée par l’organisation d’employeurs de l’Éducation populaire Hexopée et par le Fonjep, ainsi que le début des travaux du comité de filière Animation, sont l’occasion de revenir sur la crise qui secoue le secteur, à travers une interview croisée de plusieurs de ses acteurs.
Une directive nationale d’orientation datée du 19 octobre 2022 a été publiée au Bulletin officiel du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ). Elle concerne le pilotage et la mise en œuvre pour l’année 2022-2023 des politiques de jeunesse, d’engagement civique et de sport.
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Annoncé en février dernier à l’occasion de la conclusion des Assises de l’Animation, le comité de filière Animation a été installé le 20 octobre à Paris. Précisions sur ses objectifs, sa composition et sa feuille de route.
Revaloriser les salaires, proposer des conditions de travail respectueuses… sont des premiers pas dans la bonne direction. Pour aller plus loin, il faut repenser le modèle économique du secteur et cela implique de faire des choix tant au niveau local que national.
Malgré le manque d’animateurs, chaque structure de loisirs cherche à tirer son épingle du jeu et à recruter parfois coûte que coûte des animateurs. Les moyens mis en œuvre varient grandement mais il se dégage quelques tendances.
Peut-on dire, au vu des choix gouvernementaux, que la jeunesse est bel et bien une priorité et que les pouvoirs publics se donnent les moyens de la protéger, de contribuer à la construction de son identité et de proposer des loisirs accessibles à tous ?
Le manque d’animateurs est flagrant : il met en péril l’égalité d’accès aux loisirs et remet en question le système établi. Le métier doit être valorisé, tout le monde est d’accord… mais les leviers évoqués ne sont pas les mêmes, qu’on soit employeur ou salarié.