Une directive nationale d’orientation datée du 19 octobre 2022 a été publiée au Bulletin officiel du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ). Elle concerne le pilotage et la mise en œuvre pour l’année 2022-2023 des politiques de jeunesse, d’engagement civique et de sport.
Après la possibilité de s’inscrire au Bafd à 18 ans au lieu de 21 ans, les jeunes peuvent désormais participer à la première saison de formation générale du Bafa dès qu’ils ont atteint leur seizième anniversaire. Cette décision fait partie des vingt-cinq mesures annoncées dans le cadre du plan gouvernemental « Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs ».
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Annoncé en février dernier à l’occasion de la conclusion des Assises de l’Animation, le comité de filière Animation a été installé le 20 octobre à Paris. Précisions sur ses objectifs, sa composition et sa feuille de route.
Ouvrir l’accès au Bafa dès 16 ans est une bonne décision, car il n’existe aucune raison pour que des jeunes ne puissent pas devenir animateur·ices dès cet âge.
Revaloriser les salaires, proposer des conditions de travail respectueuses… sont des premiers pas dans la bonne direction. Pour aller plus loin, il faut repenser le modèle économique du secteur et cela implique de faire des choix tant au niveau local que national.
Malgré le manque d’animateurs, chaque structure de loisirs cherche à tirer son épingle du jeu et à recruter parfois coûte que coûte des animateurs. Les moyens mis en œuvre varient grandement mais il se dégage quelques tendances.
Peut-on dire, au vu des choix gouvernementaux, que la jeunesse est bel et bien une priorité et que les pouvoirs publics se donnent les moyens de la protéger, de contribuer à la construction de son identité et de proposer des loisirs accessibles à tous ?
Le manque d’animateurs est flagrant : il met en péril l’égalité d’accès aux loisirs et remet en question le système établi. Le métier doit être valorisé, tout le monde est d’accord… mais les leviers évoqués ne sont pas les mêmes, qu’on soit employeur ou salarié.
Issu directement des travaux des Assises de l’animation, le plan « Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs » initié par Sarah El Haïry, secrétaire d’État à la Jeunesse, définit 25 mesures dont l’objectif affiché est d’améliorer les conditions d’exercice de l’animation, pour les enfants et les familles qui en bénéficient comme pour les animateurs. Une instruction détaille les mesures applicables depuis la rentrée 2022.
Développer le mentorat, voici ce que propose l’un des derniers programmes de la fédération Léo Lagrange. Cette initiative fidèle aux valeurs du mouvement mérite de prendre de l’ampleur.
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Accompagner un jeune professionnel est une situation courante dans le monde du travail et en particulier dans l’animation. De fait, ce travail réside même au cœur de la fonction de direction. Explorons ce sujet…