Jean-Michel Bocquet est pédagogue, chargé de cours en sciences de l’éducation à l’université Sorbonne Paris Nord et à l’Institut catholique de Paris, conseiller technique à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Chroniqueur pour Le Journal de l’Animation, il interroge les questions éducatives et pédagogiques liées au secteur de l’animation.
Enseignante, conseillère nationale pédagogie et numérique à l’Unsa-Éducation, Stéphanie de Vanssay milite contre les nombreuses dérives qui infiltrent l’école et plus largement tous les lieux d’éducation. En 2023, elle a créé le site Dérives scolaires pour lequel elle effectue un travail de veille et d’alerte, et publie de nombreux post documentés sur les réseaux sociaux.
L’école – publique, privée ou alternative –, les centres de loisirs, les colos, mais aussi la formation professionnelle, sous couvert d’une quête d’épanouissement personnel et de bien-être, sont la proie de nouveaux gourous, alertant les autorités et acteurs éducatifs.
Si l’extrême droite n’a pas accédé au pouvoir, les dernières élections législatives rendent visible une France fragmentée. Cette fracture devrait interroger l’éducation populaire.
Les Jeux olympiques ont souvent été une tribune politique. Paris 2024 n’échappe pas à la règle et, c’est une première, le CIO s’est même positionné sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Titulaire d’un doctorat en biologie, Marie-Charlotte Morin aurait pu s’enfermer dans un laboratoire pour y poursuivre de studieuses recherches. Elle a préféré bifurquer vers la carrière de communicante scientifique multiformat. Ce n’est pas pour ses talents d’actrice ou d’illustratrice graphiste que Le Journal de l’Animation a sollicité un entretien auprès d’elle. Mais pour la soixantaine d’ateliers d’esprit critique qu’elle a menés auprès d’élèves de collège et de lycée. Que leur explique-t-elle ?
L’éducation populaire se donne comme ambition d’armer les citoyens pour les rendre acteurs (plutôt que soumis), réactifs (plutôt que passifs), conscients (plutôt que manipulés). C’est légitimement qu’elle a sa place dans la lutte contre les rumeurs et les fausses informations.
Il est des adeptes des rumeurs que rien ne peut convaincre de l’absurdité de ce qu’ils colportent. Il en est d’autres qui relaient la suivante, après avoir admis l’aberration de la précédente. Comment bien réussir à repérer ces infox et les combattre ?
Dans un premier temps, il semble incontournable de savoir de quoi l’on parle. Où la rumeur commence-t-elle et où se termine-t-elle ? Tentons de la définir précisément et de déterminer ses principales composantes, afin de mieux réussir à la circonscrire.
Fallait-il dans ce dossier donner la parole aux protagonistes d’une polémique aux échos belliqueux ? Nous avons plutôt cherché une personne ressource privilégiant la nuance. Marie Chetrit s’est imposée comme l’interlocutrice idoine : convaincue par l’éducation positive, elle n’hésite toutefois pas à en critiquer les dérives. Scientifique de métier, elle est mère de quatre enfants.
La continuité que l’adulte cultive dans sa relation à l’enfant peut-elle connaître des interruptions ? Quelles sont les conditions permettant à cette suspension de survenir sans conséquences négatives ? Comment agir pour la rendre constructive ?
L’immaturité de l’enfant ne lui permet pas de réussir à gérer toutes les frustrations que la vie lui réserve. Sa construction psychique doit être soutenue et accompagnée par l’adulte… en attendant qu’il puisse les assumer par lui-même.