Éducateur spécialisé en protection de l’enfance durant 28 ans, puis maître de conférences pendant 14 ans à l’IUT2 de l’université Grenoble Alpes, Bernard Vallerie continue à assurer des formations sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités. Il nous éclaire sur les conditions pour que la participation ne se réduise pas à une intention, mais se concrétise sur le terrain.
Comment mesurer l’ampleur de la participation ? Imaginons une échelle graduée, avec six degrés successifs.
Afin de sortir de cette opposition stérile, il est possible de s’appuyer sur le « croisement des savoirs » théorisé par l’association ATD-Quart Monde. Cette démarche a trouvé depuis des décennies des applications qu’il convient d’encourager et de développer.
Il est toujours important de préciser le sens des termes que l’on emploie, afin d’éviter ces mots-valises où tout un chacun place ce qu’il a envie d’y mettre, entraînant confusion et quiproquos. Commençons donc par définir cette notion de participation.
L’association Wakanga, fondée en 2008, fait partir chaque année plus de 1 700 enfants et adolescents qui ont pendant ses séjours le pouvoir de décider des activités qu’ils souhaitent pratiquer. Depuis maintenant trois ans, son offre s’adresse aussi aux 4-6 ans qui ont un séjour rien que pour eux.
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Animer, c’est s’engager dans un ensemble souvent complexe de relations : avec les collègues, les partenaires, les familles… et le public. Chaque public exige de l’animateur une « réflexion d’avant action ». Quand le public est composé d’enfants de 2 à 6 ans, quels sont les points de vigilance à observer ?