L’accueil des mineurs en situation de handicap dans les activités de loisirs est un droit, et refuser cet accès peut être considéré comme une discrimination. Pour autant, dans la réalité, de nombreux obstacles sont à surmonter pour que l’inclusion soit une réussite.
Connaître le jeune et les spécificités de son handicap est essentiel pour adapter au mieux l’environnement et sa pratique. Voici des conseils plutôt globaux pour accompagner au quotidien les jeunes en situation de handicap.
L’accueil d’un mineur en situation de handicap repose sur une collaboration étroite avec ses parents, qui restent, comme pour les autres enfants, les premiers interlocuteurs de l’équipe d’animation. Il est donc essentiel de les rencontrer en amont, idéalement avec le jeune.
L’inclusion des personnes en situation de handicap est un combat marqué par des avancées législatives récentes et des défis persistants. Depuis deux décennies, l’État s’efforce de permettre à tous d’accéder aux services ordinaires, y compris au sport et aux loisirs, mais il reste encore beaucoup à accomplir.
Depuis 2020, des enfants en situation de handicap sont régulièrement accueillis dans cinq structures de loisirs du territoire d’Annecy. Retour sur cette expérience nommée Cap loisirs accompagnement inclusif, qui réunit des professionnels du secteur médico-social et des équipes d’animation.
La Direction de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative a mis récemment en ligne un guide à l’attention des organisateurs d’ACM et des équipes d’animation, intitulé « Recommandations pour l’accueil des mineurs en situation de handicap en accueils collectifs de mineurs (ACM) ». En voici la synthèse.