Le comité de filière Animation est de nouveau au travail mais peut-on espérer des mesures en adéquation avec les attentes du terrain et certaines d’entre elles, comme la réforme du CEE, ne pourraient-elles pas avoir des conséquences profondes sur l’offre de loisirs ?
La formation initiale et continue dans le secteur de l’animation a subi plusieurs changements ces dernières années et certains, comme la réforme des diplômes Jeunesse, Éducation populaire et Sports (JEPS), sont encore en cours. Quelles sont les prochaines échéances ?
La revalorisation et la réforme du contrat d’engagement éducatif cristallisent à elles seules les difficultés du monde de l’animation à se renouveler et celles de ses acteurs à s’écouter et à s’entendre.
Le secteur de l’animation est en proie ces dernières années à de véritables difficultés socio-économiques. Où en est-on début 2024 ? Les conséquences de la crise sanitaire sont-elles toujours aussi vivaces ? Les problèmes de recrutement aussi forts ? Et que dire de la santé financière des structures ?
Au-delà du remaniement ministériel, plusieurs publications et annonces d’importance pour le secteur se sont succédé en juillet : augmentation de la rémunération du contrat d’engagement éducatif (CEE), création du pass colo et derniers avis du comité de filière Animation.
Dans une tribune parue le 18 juin dernier dans les colonnes du Journal du dimanche, six députés de la Nupes plaident pour que « le droit au départ en vacances devienne effectif ». Ils émettent aussi des propositions qui concernent directement le secteur de l'animation.
Le coût moyen d’un séjour de vacances est estimé à 500-600 € la semaine, une somme qui augmente au rythme de l’inflation… Pour une famille très modeste, grâce aux aides existantes, il peut être réduit de plus de moitié, soit environ 25 € pour une journée de vacances.
Le dispositif Familles de vacances du Secours populaire français offre aux enfants qui ne partent pas l’opportunité de vivre une ou plusieurs semaines de vacances dans une famille qu’ils ne connaissent pas. Ce programme, fondé sur la générosité, peut donner des idées.
Peut-on vraiment considérer ces millions de jeunes qui ne partent jamais comme une fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien faire ? Des associations, des fédérations, des collectivités se battent pourtant contre cette injustice et, vous aussi, pouvez modestement le faire, à votre échelle.
Revenir sur les dernières études traitant des jeunes qui ne partent pas ou peu en séjours de vacances, c’est mieux comprendre la situation actuelle et l’impact important de la crise sanitaire sur les départs.
Le Président de la République a confirmé lors de ses vœux sa volonté d’instaurer le Service national universel. Mais pour quoi faire ?
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) met aujourd’hui en avant les travaux des chercheurs autour de trois thèmes : jeunesse, vie associative et éducation populaire, et enfin pratiques sportives. Les lauréats de son Prix de thèse sont à découvrir.