L’accueil des mineurs en situation de handicap dans les activités de loisirs est un droit, et refuser cet accès peut être considéré comme une discrimination. Pour autant, dans la réalité, de nombreux obstacles sont à surmonter pour que l’inclusion soit une réussite.
Connaître le jeune et les spécificités de son handicap est essentiel pour adapter au mieux l’environnement et sa pratique. Voici des conseils plutôt globaux pour accompagner au quotidien les jeunes en situation de handicap.
L’accueil d’un mineur en situation de handicap repose sur une collaboration étroite avec ses parents, qui restent, comme pour les autres enfants, les premiers interlocuteurs de l’équipe d’animation. Il est donc essentiel de les rencontrer en amont, idéalement avec le jeune.
L’association Lille université club (LUC), troisième club omnisports de France, propose à des jeunes en situation de handicap de véritables temps d’inclusion en sport loisirs et de compétition comme dans ses accueils de loisirs.
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Le centre de Formation aux Métiers du Jeu et du Jouet FM2J mène régulièrement des recherches sur le terrain pour évaluer l’impact du jeu sur des publics variés, notamment sur le champ du handicap. Cette année, un travail va être mené sur l’indice d’universalité d’un jeu de société et son adaptation au plus large public possible.
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Le stock de jeux d’un ACM n’est pas toujours pensé spécifiquement pour l’accueil des enfants en situation de handicap, contrairement aux structures spécialisées. Le risque est que l’enfant en situation de handicap accueilli soit mis en difficulté dans les jeux proposés. Aussi, il convient en tant qu’animateur d’adapter les jeux pour les rendre accessibles à chaque enfant, et que la situation de jeu favorise pleinement l’autonomie et le plaisir.
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Le handicap physique est une autre grande catégorie de handicap. Les troubles qui la composent renvoient à des déficits moteurs plus ou moins graves, innés ou acquis, stabilisés ou évolutifs.
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Tout comme la déficience visuelle, la déficience auditive appartient à la grande famille des troubles sensoriels. Elle se caractérise par une perte partielle ou totale du sens de l’ouïe.
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Ce handicap fait partie de la famille des troubles sensoriels. La déficience visuelle exprime une insuffisance ou une absence d’image perçue par l’œil. Elle correspond à une atteinte de l’œil ou des voies visuelles jusqu’au système cérébral.
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Les DYS sont également la conséquence de troubles cognitifs neuro-développementaux. Entre 6 et 8 % des enfants sont touchés par ces troubles, qui peuvent se cumuler.
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Le TDAH, comme la plupart des TND, est souvent considéré comme un trouble multifactoriel (interaction des facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux). Il peut se présenter sous plusieurs formes (forme inattentive, forme hyperactive/impulsive ou forme mixte).
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Touchant environ 1 enfant sur 150, le trouble du spectre autistique fait également partie des troubles neurodéveloppementaux. Tout comme les autres handicaps, il peut se manifester de façon très large, d’où la notion de spectre.