Une action exemplaire se déploie, à bas bruit, depuis bientôt 25 ans. Elle promeut la citoyenneté, en combattant le racisme, les discriminations, les infox auprès des jeunes scolarisés et des professionnels de l’animation. Le Journal de l’Animation est allé à la rencontre des actrices et acteurs de ce programme mené à travers toute la France par la Fédération Léo Lagrange.
Pour contrer les risques de dérives sectaires au sein de sa structure, dans le cadre d’une formation ou dans son entourage, quelques réflexes sont à adopter, permettant d’aiguiser son esprit critique.
Jean-Michel Bocquet est pédagogue, chargé de cours en sciences de l’éducation à l’université Sorbonne Paris Nord et à l’Institut catholique de Paris, conseiller technique à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Chroniqueur pour Le Journal de l’Animation, il interroge les questions éducatives et pédagogiques liées au secteur de l’animation.
Enseignante, conseillère nationale pédagogie et numérique à l’Unsa-Éducation, Stéphanie de Vanssay milite contre les nombreuses dérives qui infiltrent l’école et plus largement tous les lieux d’éducation. En 2023, elle a créé le site Dérives scolaires pour lequel elle effectue un travail de veille et d’alerte, et publie de nombreux post documentés sur les réseaux sociaux.
Les animateurs ayant choisi de travailler avec des tout-petits témoignent d’un engagement sans faille en direction de ce public sensible et délicat. Pourtant, le recrutement, la valorisation et la mixité des équipes ne sont pas faciles.
Le comité de filière Animation est de nouveau au travail mais peut-on espérer des mesures en adéquation avec les attentes du terrain et certaines d’entre elles, comme la réforme du CEE, ne pourraient-elles pas avoir des conséquences profondes sur l’offre de loisirs ?
La formation initiale et continue dans le secteur de l’animation a subi plusieurs changements ces dernières années et certains, comme la réforme des diplômes Jeunesse, Éducation populaire et Sports (JEPS), sont encore en cours. Quelles sont les prochaines échéances ?
La revalorisation et la réforme du contrat d’engagement éducatif cristallisent à elles seules les difficultés du monde de l’animation à se renouveler et celles de ses acteurs à s’écouter et à s’entendre.
Le secteur de l’animation est en proie ces dernières années à de véritables difficultés socio-économiques. Où en est-on début 2024 ? Les conséquences de la crise sanitaire sont-elles toujours aussi vivaces ? Les problèmes de recrutement aussi forts ? Et que dire de la santé financière des structures ?
La formation continue assurée en externe est une pratique courante dans le monde de l’animation. L’élaboration de projets ambitieux en interne l’est beaucoup moins. L’expérimentation menée à Chartres est inspirante. Elle est appelée à devenir un rendez-vous incontournable pour les équipes qui y ont goûté.
Préparer des animateurs à l’encadrement d’enfants sur le temps du repas de midi n’est guère courant. Face aux besoins émergents, une initiative a été prise fin 2022 par la ville de Nantes et Léo Lagrange ouest, qui devrait se pérenniser et pourrait bien inspirer d’autres associations.
Il est des proclamations qui ne se traduisent pas toujours sur le terrain. Vitacolo ne se contente pas de se revendiquer de valeurs éducatives fortes, de la co-construction ou du refus de la marchandisation des loisirs : la pédagogie que cette association met en œuvre au quotidien en est l’application directe.