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Des destinations exotiques, des activités inoubliables, des séjours surprises… les accueils collectifs de mineurs présentent des programmes d’activités toujours plus attractifs. Cela peut s’expliquer par la baisse de leur fréquentation depuis les années 1960, mais aussi par la dérive consumériste de notre société. Du côté des organisateurs, la légitime recherche de financements présente le risque d’une marchandisation privilégiant l’équilibre budgétaire au projet éducatif. Mais du côté des jeunes, l’effet pervers est d’encourager une posture de consommateur. À l’inverse, une autre approche est possible. Elle existe déjà, pourrait être amplifiée, présentant un atout majeur : la participation. Alors, comment s’y prendre ?

Depuis septembre, les annonces ministérielles en direction de la jeunesse sont rares voire inexistantes. L’exécutif aurait-il déjà oublié cette priorité qu’il souhaitait lui redonner ? Le comité de filière Animation est également très silencieux : il n’y a pas eu de grandes recommandations depuis celles publiées en mai et juillet 2023. Alors, le secteur peut-il vraiment espérer des changements avant l’été ?