La publication en novembre 2022 de la deuxième édition de l’enquête sur les difficultés de recrutement menée par l’organisation d’employeurs de l’Éducation populaire Hexopée et par le Fonjep, ainsi que le début des travaux du comité de filière Animation, sont l’occasion de revenir sur la crise qui secoue le secteur, à travers une interview croisée de plusieurs de ses acteurs.
Une directive nationale d’orientation datée du 19 octobre 2022 a été publiée au Bulletin officiel du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ). Elle concerne le pilotage et la mise en œuvre pour l’année 2022-2023 des politiques de jeunesse, d’engagement civique et de sport.
L’Œuvre communale laïque de vacances d’Octeville (OCLVO) tire sa révérence après 63 ans d’existence. Ce n’est pas une retraite bien méritée, c’est une dissolution par refus de la marchandisation des loisirs enfantins.
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Annoncé en février dernier à l’occasion de la conclusion des Assises de l’Animation, le comité de filière Animation a été installé le 20 octobre à Paris. Précisions sur ses objectifs, sa composition et sa feuille de route.
Revaloriser les salaires, proposer des conditions de travail respectueuses… sont des premiers pas dans la bonne direction. Pour aller plus loin, il faut repenser le modèle économique du secteur et cela implique de faire des choix tant au niveau local que national.
Malgré le manque d’animateurs, chaque structure de loisirs cherche à tirer son épingle du jeu et à recruter parfois coûte que coûte des animateurs. Les moyens mis en œuvre varient grandement mais il se dégage quelques tendances.
Peut-on dire, au vu des choix gouvernementaux, que la jeunesse est bel et bien une priorité et que les pouvoirs publics se donnent les moyens de la protéger, de contribuer à la construction de son identité et de proposer des loisirs accessibles à tous ?
Le manque d’animateurs est flagrant : il met en péril l’égalité d’accès aux loisirs et remet en question le système établi. Le métier doit être valorisé, tout le monde est d’accord… mais les leviers évoqués ne sont pas les mêmes, qu’on soit employeur ou salarié.
Début septembre, semaine 36, Le Journal de l’Animation a eu le courage de publier mon texte sur les violences sexuelles et sexistes (VSS) dans l’animation pour permettre le débat, mais…
À l’été 2020, tout le monde rêvait d’un « monde d’après » humain, lent, à l’écoute des fragiles, respectueux de la planète… À l’été 2022, c’est la gueule de bois : guerre en Ukraine, inflation, crise de l’hôpital, des métiers du social et de l’animation…
En février, les Assises de l’animation se réunissaient pour trouver des solutions à la crise de recrutement du secteur. En septembre, rien n’a changé et les associations se sont débrouillées seules durant l’été… Pourtant, j’avais espoir de voir avancer quelques dossiers notamment le Bafa dès 16 ans et un « Bafa européen ».