« Je ne crois que ce que je vois »
« Je ne crois que ce que je vois. » Cette affirmation émane de personnes qui se croient et se veulent scientifiques, des personnes qui refusent de prêter crédit aux superstitions, affabulations et même religions de toutes sortes. Pourtant, notre cerveau nous joue des tours, et la science nous apporte tous les jours des preuves que nos sens ne sont pas fiables.
Au tout début de la vie, le jeune enfant se construit uniquement à partir de ses sensations, à partir desquelles il apprend à comprendre le monde, notamment à travers la vue. Il fait confiance à ses perceptions pour agir. Par exemple, il voit un trou et il n’y pose pas le pied.
En grandissant, il apprend que ses sens ne lui disent pas toujours la vérité. Ainsi, contrairement à ce que nos yeux voient, c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l’inverse ; et des microbes minuscules et invisibles peuvent avoir plus de pouvoir de nuisance que tout un troupeau de vaches, bien inoffensives en général…
L’enfant apprend que ses sens ne lui disent pas toujours la vérité parce que quelqu’un le lui enseigne, il est difficile de le vérifier expérimentalement.
Notre cerveau nous trompe
Nos yeux ne fonctionnent pas comme un appareil photo qui transformerait automatiquement un motif en trois dimensions en une image en deux dimensions. Ils convertissent le motif réel devant nous en signaux chimiques et électriques, qui sont envoyés au cerveau. Ce dernier les décode et les transforme en images.
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- Titre :
- « Je ne crois que ce que je vois »
- Auteur :
- Évelyne Odier
- Publication :
- 23 décembre 2024
- Source :
- https://www.jdanimation.fr/node/310
- Droits :
- © Martin Média / Le Journal de l'Animation
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