Face à la vie affective et sexuelle, l’équipe d’animation doit avoir une posture commune et des éléments de langage neutres. De la même manière, tous les membres de l’équipe doivent être en mesure de prendre du recul face à leurs propres pratiques et représentations.
Les accueils collectifs de mineurs ont aujourd’hui pleinement conscience de leur rôle éducatif. Pourtant, la plupart des équipes d’animation n’abordent pas la vie affective et sexuelle ; par manque de formation, de compétences, voire par prudence. Pourtant, le sujet est essentiel.
Le 17 décembre, des collégiens de la région de Lens se produiront sur scène pour présenter leur pièce de théâtre « Les jeunes sur scène… et le harcèlement ». Ce projet, mené par l’équipe du service de prévention spécialisée Avenir des Cités, en partenariat avec la compagnie La Belle histoire, est l’opportunité de donner la parole aux jeunes, après un drame qui a marqué les esprits.
Les accueils collectifs de mineurs sont des espaces, où la vie relationnelle, affective et sexuelle tient une place non négligeable. Ce sont aussi des espaces différents de l’école, moins formels, au sein desquels les équipes d’animation ont à répondre à des problématiques propres.
Si l’on souhaite organiser un atelier scientifique ou technique nécessitant l’emploi d’outils ou de produits pouvant se révéler dangereux en cas de mauvaise utilisation, quelles précautions doit-on prendre ? Quels sont vraiment les risques ? A-t-on le droit d’utiliser du matériel dangereux avec des enfants ? Que disent la réglementation et la jurisprudence ? Que faire en cas d’accident ?
Donner aux jeunes la possibilité de sensibiliser leurs pairs à des sujets qui les touchent, c’est ce que propose depuis plusieurs années le centre de quartier Robespierre de Vitry-sur-Seine. Dernier sujet abordé : les dangers à consommer de manière régulière et massive du protoxyde d’azote, le « gaz hilarant ».
Depuis sept années, FestiPREV donne la parole aux jeunes à travers des courts-métrages de prévention. Le succès est au rendez-vous. Quand les jeunes parlent aux jeunes, comment cela pourrait-il en être autrement ?