L’esprit critique n’est pas une compétence mais une posture intellectuelle qui permet de questionner le monde, d’analyser et évaluer les informations. Le numéro 250 du Journal de l'Animation, entièrement consacré à cette thématique, nous l’espérons, sera l’occasion de la mettre en pratique.
Thomas C. Durand, aussi connu sous le pseudonyme d’Acermendax, anime la chaîne YouTube La Tronche en Biais, consacrée à l’esprit critique et à la zététique, suivie par plus de 300 000 personnes. Il est par ailleurs le cofondateur de l’Association pour la science et la transmission de l’esprit critique (Astec).
Les dirigeants de Dystopia obligent les habitants à croire en leur idéologie et en un certain nombre d’infox et d’intox qui, comme vous le constaterez, sont aussi présentes dans notre réalité. Aux jeunes de les contester, en faisant preuve d’esprit critique.
Les habitants de Dystopia obéissent à des lois arbitraires qui restreignent considérablement leurs libertés d’agir et de penser. Les jeunes doivent s’y soumettre avant, nous l’espérons, de les abolir. Voici le détail des lois qui conditionneront leur journée.
Les mécanismes de ce grand jeu, quoique connus des animateurs, sont peu utilisés en ACM : les jeunes y incarneront les citoyens d’une société totalitaire imaginaire et, par leurs prises de décision, influeront directement sur l’histoire de cette réalité qui pourrait être…
Quoi de mieux pour comprendre les atteintes aux libertés d’agir et de penser que de les faire vivre aux jeunes dans un cadre ludique ? C’est l’objectif de ce grand jeu original, qui les amènera à coopérer et à s’élever contre l’autoritarisme.
L’esprit critique est la disposition d’esprit qui consiste à ne jamais admettre une affirmation sans en avoir reconnu personnellement la légitimité. Cette disposition d’esprit doit-elle s’appliquer à la réglementation ? Doit-on, en tant qu’animateur, directeur ou organisateur, appliquer intégralement la réglementation des accueils collectifs de mineurs parce que le simple fait qu’elle soit édictée par l’État la rend obligatoire et légitime, ou doit-on en examiner chaque élément à l’aune de son sentiment personnel ?
Les nouveaux gourous recrutent sur la Toile et les réseaux sociaux, surfant sur les manques de notre société (mal-être, développement personnel, santé alternative, notamment depuis la crise sanitaire. Entre la quête de sens et l’emprise mentale, il n’y a parfois qu’un clic.
La jeunesse s’intéresse à l’actualité pour comprendre le monde qui l’entoure, et les professionnels et les volontaires de l’animation doivent l’accompagner, aiguiser son esprit critique, lui donner des clés pour analyser ce qu’elle lit et voit.
Titulaire d’un doctorat en biologie, Marie-Charlotte Morin aurait pu s’enfermer dans un laboratoire pour y poursuivre de studieuses recherches. Elle a préféré bifurquer vers la carrière de communicante scientifique multiformat. Ce n’est pas pour ses talents d’actrice ou d’illustratrice graphiste que Le Journal de l’Animation a sollicité un entretien auprès d’elle. Mais pour la soixantaine d’ateliers d’esprit critique qu’elle a menés auprès d’élèves de collège et de lycée. Que leur explique-t-elle ?
L’éducation populaire se donne comme ambition d’armer les citoyens pour les rendre acteurs (plutôt que soumis), réactifs (plutôt que passifs), conscients (plutôt que manipulés). C’est légitimement qu’elle a sa place dans la lutte contre les rumeurs et les fausses informations.
Il est des adeptes des rumeurs que rien ne peut convaincre de l’absurdité de ce qu’ils colportent. Il en est d’autres qui relaient la suivante, après avoir admis l’aberration de la précédente. Comment bien réussir à repérer ces infox et les combattre ?