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De nombreuses études et enquêtes voient régulièrement le jour, ciblant les dangers potentiels de l’usage des écrans chez les enfants, les jeunes, à l’école, dans leur foyer, en dehors… Bien souvent, face aux dangers réels soulevés en matière de santé, physique et mentale, et de sécurité, plutôt que d’accompagner ces pratiques, la tentation d’interdire est grande. Plus que jamais, face à l’omniprésence des outils numériques dans les foyers et leur utilisation par les enfants, les jeunes et leurs parents – et en réponse aux attentes en matière d’accompagnement à la parentalité –, des acteurs de l’éducation populaire mènent des actions pour que le plus grand nombre ait accès à ces outils, en comprenne les codes et se les approprie, avec un souci aussi d’éduquer à l’esprit critique. Vaste et ambitieux programme, et véritable défi à relever pour les acteurs de l’éducation populaire !

Longtemps la maltraitance sexuelle envers les enfants a été enfermée dans un déni collectif. Une première prise de conscience a déchiré le voile pudique, en 1989, avec une loi prévoyant une sanction pouvant monter à trois ans de prison et 45 000 € d’amende en cas de non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur. Nous sommes toutes et tous concernés, en tant que professionnels et citoyens. Si rappeler cette obligation est essentiel, s’y soumettre confronte à bien des angoisses, des incertitudes et des questionnements. Faut-il croire l’enfant ? Que faut-il lui dire ? Vers qui se tourner ? Autant de questions auxquelles ce dossier propose des pistes de réponses.