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L’Envol conçoit et organise depuis plus de 25 ans des programmes adaptés aux jeunes malades et à leur famille. Cette association reconnue d’utilité publique fait en sorte que ces enfants restent des enfants et que leur famille retrouve force et confiance.

Quelle attitude l’équipe d’animation doit-elle adopter vis-à-vis des parents des enfants remarquables ?

Glanés au cours de l’expérience des Cités d’enfants, voici quatre récits de rencontres faites avec des enfants remarquables pendant ces séjours.

Pour repérer les enfants en difficulté, résoudre ou prévenir les situations difficiles, intervenir de façon collective en cohérence, il est indispensable de se coordonner en équipe.

Il n’existe pas de solution miracle, pas de recette universelle, pour intervenir auprès des enfants remarquables. Chaque cas est différent, mais voici quelques conseils qui vous aideront à adopter la posture adéquate.

Avec les enfants remarquables, il est nécessaire d’intervenir, non pas de réagir.

Les animateurs ne sont pas des éducateurs, des assistants sociaux, des psychologues, des médecins : ils n’ont pas à traiter directement la problématique de l’enfant, c’est l’affaire de ces professionnels, la responsabilité des parents. En revanche l’animateur a le devoir d’accueillir et de prendre soin de chaque enfant qui lui est confié, y compris celui qui est « remarquable ».

Nommer autrement l’enfant, sans jugement, sans l’enfermer dans une image négative, sans prendre en compte seulement ses problèmes, c’est déjà commencer à changer le regard sur lui, c’est déjà le considérer autrement.

Depuis 2020, des enfants en situation de handicap sont régulièrement accueillis dans cinq structures de loisirs du territoire d’Annecy. Retour sur cette expérience nommée Cap loisirs accompagnement inclusif, qui réunit des professionnels du secteur médico-social et des équipes d’animation.

Quoi de plus efficace pour appréhender la déficience visuelle que de se mettre dans la peau d’une personne non ou malvoyante ? C’est ce que trois centres de loisirs gérés par les Pep28 ont proposé aux enfants accueillis, grâce à l’intervention d’un couple de déficients visuels bénévoles, en novembre dernier et en ce tout début février.

Donner aux jeunes la possibilité de sensibiliser leurs pairs à des sujets qui les touchent, c’est ce que propose depuis plusieurs années le centre de quartier Robespierre de Vitry-sur-Seine. Dernier sujet abordé : les dangers à consommer de manière régulière et massive du protoxyde d’azote, le « gaz hilarant ».