Parmi les situations auxquelles une équipe d’animation peut être confrontée, quelques-unes sont identifiables. Avec autant de pistes de réponses, à ne pas prendre comme des recettes miracles, mais à ajuster en équipe à chaque circonstance singulière.
La sexualité infantile n’a que peu à voir avec la sexualité adulte. Les signes d’affection faites aux enfants – comme des caresses ou une main sur l’épaule – ne peuvent être assimilées aux agressions sexuelles dont certains sont, hélas, victimes. La confusion est une source de traumatisme pour le petit d’Homme immature.
Face à la vie affective et sexuelle, l’équipe d’animation doit avoir une posture commune et des éléments de langage neutres. De la même manière, tous les membres de l’équipe doivent être en mesure de prendre du recul face à leurs propres pratiques et représentations.
Les accueils collectifs de mineurs ont aujourd’hui pleinement conscience de leur rôle éducatif. Pourtant, la plupart des équipes d’animation n’abordent pas la vie affective et sexuelle ; par manque de formation, de compétences, voire par prudence. Pourtant, le sujet est essentiel.
Les accueils collectifs de mineurs sont des espaces, où la vie relationnelle, affective et sexuelle tient une place non négligeable. Ce sont aussi des espaces différents de l’école, moins formels, au sein desquels les équipes d’animation ont à répondre à des problématiques propres.
Les termes de « compétences psychosociales » ne parlent sûrement pas à tous les animateurs, même si beaucoup les travaillent sans en avoir conscience. Mais vous serez tous d’accord, en les découvrant, pour souligner la nécessité de les intégrer dans vos actions éducatives quotidiennes.
La lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans les accueils collectifs de mineurs a été annoncée ces derniers mois comme une priorité ministérielle. Qu’en est-il et quelles dispositions concrètes ont été prises ?
Les ressources autour de la vie affective et de la sexualité des jeunes, des violences sexuelles entre mineurs… à destination des animateurs sont rares, bien trop rares, alors que les besoins du terrain sont réels.