Afin de sortir de cette opposition stérile, il est possible de s’appuyer sur le « croisement des savoirs » théorisé par l’association ATD-Quart Monde. Cette démarche a trouvé depuis des décennies des applications qu’il convient d’encourager et de développer.
Il est toujours important de préciser le sens des termes que l’on emploie, afin d’éviter ces mots-valises où tout un chacun place ce qu’il a envie d’y mettre, entraînant confusion et quiproquos. Commençons donc par définir cette notion de participation.
Quelques structures commerciales ou associatives développent des colos « bien-être » et/ou « relaxation ». Or l’apparition du développement personnel dans les colos pose des questions tant sur leur sécurité que sur le sens même des vacances collectives.
L’association Wakanga, fondée en 2008, fait partir chaque année plus de 1 700 enfants et adolescents qui ont pendant ses séjours le pouvoir de décider des activités qu’ils souhaitent pratiquer. Depuis maintenant trois ans, son offre s’adresse aussi aux 4-6 ans qui ont un séjour rien que pour eux.
Par
Animer, c’est s’engager dans un ensemble souvent complexe de relations : avec les collègues, les partenaires, les familles… et le public. Chaque public exige de l’animateur une « réflexion d’avant action ». Quand le public est composé d’enfants de 2 à 6 ans, quels sont les points de vigilance à observer ?
Face à la vie affective et sexuelle, l’équipe d’animation doit avoir une posture commune et des éléments de langage neutres. De la même manière, tous les membres de l’équipe doivent être en mesure de prendre du recul face à leurs propres pratiques et représentations.
Les accueils collectifs de mineurs ont aujourd’hui pleinement conscience de leur rôle éducatif. Pourtant, la plupart des équipes d’animation n’abordent pas la vie affective et sexuelle ; par manque de formation, de compétences, voire par prudence. Pourtant, le sujet est essentiel.
Les accueils collectifs de mineurs sont des espaces, où la vie relationnelle, affective et sexuelle tient une place non négligeable. Ce sont aussi des espaces différents de l’école, moins formels, au sein desquels les équipes d’animation ont à répondre à des problématiques propres.
Les termes de « compétences psychosociales » ne parlent sûrement pas à tous les animateurs, même si beaucoup les travaillent sans en avoir conscience. Mais vous serez tous d’accord, en les découvrant, pour souligner la nécessité de les intégrer dans vos actions éducatives quotidiennes.
Fallait-il dans ce dossier donner la parole aux protagonistes d’une polémique aux échos belliqueux ? Nous avons plutôt cherché une personne ressource privilégiant la nuance. Marie Chetrit s’est imposée comme l’interlocutrice idoine : convaincue par l’éducation positive, elle n’hésite toutefois pas à en critiquer les dérives. Scientifique de métier, elle est mère de quatre enfants.
La continuité que l’adulte cultive dans sa relation à l’enfant peut-elle connaître des interruptions ? Quelles sont les conditions permettant à cette suspension de survenir sans conséquences négatives ? Comment agir pour la rendre constructive ?
L’immaturité de l’enfant ne lui permet pas de réussir à gérer toutes les frustrations que la vie lui réserve. Sa construction psychique doit être soutenue et accompagnée par l’adulte… en attendant qu’il puisse les assumer par lui-même.